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je grinche

15 janvier 2015

Les morts font toujours l'unanimité..... ça leur fait une belle jambe !

Des anars libertaires, paillards, irrévérencieux, à présent encensés, panthéonisés.

Ah les cons ! Doivent-ils dire en se retournant dans leurs cercueils.

C'est - au moins - quelque chose à mettre au crédit de leurs tueurs.

Mais, pourquoi toujours deux poids deux mesures ?

Pourquoi, tout à coup, ce prurit causé par les musulmans, anciens "intouchables" protégés favoris du C.R.A.N. et autres officines du même genre ?

Pourquoi ne nous sommes-nous pas engagés plus fermement après :

  • le 11 septembre et ses milliers de victimes.

Oh ! On s'en foutait, c'était le "grand Satan" américain.

  • Le calvaire d'Ilan Halimi..... et d'autres !

C'était seulement un juif.

  • Les centaines de petites Nigérianes enlevées.

C'était juste des sauvages.

  • Les milliers de femmes Yazéris, enlevées aussi.

C'était une petite frange de chrétiens, là-bas.

Bien sûr, des célébrités y ont été de leur petite pancarte, mais le soufflé est vite retombé (je ne dois pas m'exonérer, j'y ai été moi aussi de mon affiche "je suis Charlie" apposée sur la porte de mon garage)

Pourtant, souvenez-vous, les Nigérianes devaient être ramenées rapidement par la fine fleur de militaires dotés de moyens sophistiqués.

Je pense plutôt qu'on s'est servi de ce prétexte pour aller faire du renseignement.

Ne pas nous montrer plus solidaires, ne pas réagir plus fermement, nous ligoter avec des attitudes angéliques - dont le "pas d'amalgame" - a été notre erreur.

Pourtant, toujours et partout, c'est l'humain dans ce qu'il a de plus sacré puisqu'à l'image de Dieu, c'est l'humain universel qui était bafoué !

J'ai toujours eu le sentiment que ces barbares nous testaient, allant toujours un peu plus loin, remplissant les creux de nos lâchetés.

Enfin..... Si des joyeux drilles, anars, libertaires et irrévérencieux, plus des juifs et des policiers assassinés lâchement, font descendre la France dans la rue, rien n'est perdu !

C'est - encore - quelque chose à mettre au crédit de ces tueurs.

Si seulement cela les empêchaient de recommencer !

  

 

 

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5 janvier 2013

Réflexions.... comme ça....

Depuis 2010 on semble s'inquiéter du chômage des jeunes. Un sur quatre serait sans emploi. Alors, que faisons nous concrétement ?

La situation est inquiétante, mais ce qui est le plus troublant pour ce qui me concerne, c'est qu'une personne aussi optimiste que moi trouve que cela devient inquiétant.

Le problème, c'est que nous sommes à un moment où de nombreux paramètres interfèrent négativement entre eux.

Entre le développement incroyablement brutal et rapide de la Chine et de l'Inde; une démographie mal contrôlée, et dans les pays les plus pauvres, ce qui va générer une masse de gens inemployables; entre le problème d'une agriculture mal organisée, coincée entre des demandes antagonistes - nourrir ou produire du carburant - sur des terres usées; et le lent déclin de l'Occident auquel il faut ajouter la C.R.I.S.E. comment allons nous sortir de cette équation diabolique ?

D'autant que le mal vient de loin. Dans les années 80 les bonnes options n'ont pas été prises.

Au niveau de la recherche et du développement pouvant déboucher sur de nouveaux métiers pour lesquels nous aurions eu le temps de préparer les citoyens.

Au niveau de l'écologie, qui aurait pu générer une nouvelle industrie et qui n'a pas été développée.

Ajoutons à cela une immigration de très mauvaise qualité qui, non seulement nous tirent vers le bas, mais également pillent notre richesse. 

N'oublions pas non plus, pour faire bonne mesure, l'abandon de notre industrie que nos différents gouvernements ont laissé lentement décliner sans réagir. 

Bref, le tableau est sombre, d'autant plus que l'Europe a été mal construite, à la va-vite, et que la crise justement a révélé ses failles.

Et pourtant, si on veut bien s'arrêter un peu sur ce sombre tableau, on s'apercevrait bien vite qu'il porte en lui les germes d'un renouveau plein de promesses.

Il y a tellement à faire ! Pour réunir les hommes d'abord, car on ne fera rien sans eux, ensuite pour répartir le travail entre les continents et leurs spécificités. Puis pour éduquer, nourrir, loger et soigner le monde.

Mais si l'homme apporte toujours les mêmes vieilles réponses aux problèmes, nous sommes au bord du gouffre que nous avons creusé et je laisse à chacun le soin d'imaginer sa suite selon ses convictions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 juillet 2012

CHER PAYS !

On m'a fait parvenir récemment un mail intitulé "droit de réponse d'Eric ZEMMOUR" parfois en délicatesse avec la justice de notre pays, pour ses opinions fermement affichées, à propos de l'immigration.

Il est rappelé dans celui-ci, très factuellement, que partout en Europe les immigrés musulmans sont largement représentés dans les prisons. Et ce ne sont pas d'horribles fascistes qui s'expriment mais, entre autres, Angela MERKEL. 

A ce propos, je voudrais apporter ma toute petite pierre à l'édifice que j'ai appelé "Liberté pour la Vérité".

En effet, je n'arrive pas à comprendre pourquoi, en France, il nous est interdit de prononcer ces vérités.

Comment se peut-il que dans un pays, où les mots "Liberté" et "Egalité" qui sont inscrits aux frontons de chacune de nos mairies, on ne pratique pas cette liberté et cette égalité !

Au nom de quoi devrions-nous accorder plus de droit à l'étranger qu'au français de souche ?

D'autant plus que nous avons une immigration de très mauvaise qualité. Chez nous c'est l'inculte qui est venu louer ses bras, ou le repris de justice qui a trouvé un pays hélas peut regardant quand à celui qu'il acceptait.

En France, c'est une immigration de solliciteurs d'aides.

Alors que certains autres grands états n'agréaient que les plus instruits, pouvant apporter réellement un plus au pays d'accueil.

Là-bas, c'est une immigration d'érudits volontaires et courageux.

Dans de nombreux territoires, dont sont issus les étrangers auxquels nous accordons tellement de droits, nous "occidentaux" n'en n'avons aucun justement !

A Djeddad (Arabie Saoudite) les femmes des expatriés doivent porter l'habaya sur leurs vêtements lorsqu'elles se rendent dans la ville; alors qu'en France nous n'arrivons pas à imposer aux étrangères l'abandon de leurs voiles quels qu'ils soient (niquab, tchador, etc...)

Dans certains pays, quelqu'un qui achète un terrain, ne l'achète qu'en C.D.D. c'est-à-dire qu'on ne lui accorde qu'un bail emphytéotique. Il n'en sera donc jamais propriétaire.

Alors, je n'ai pas fondé l'association du ZEMMOUR en danger, il n'a d'ailleurs besoin de personne pour sa défense, mais j'aimerais juste que nos concitoyens, si prompts à s'enflammer pour tout et n'importe quoi, réfléchissent à quoi tout cela va nous mener.

Voulons-nous vraiment vivre dans une France façonnée par les barbares :

  • qui fouettent les femmes adultères,
  • qui détruisent les édifices religieux, des Bouddhas de Bamyan aux mausolées de Tombouctou (à quand Notre-Dame de Vezelay ?)
  • qui saccagent les oeuvres d'art qui n'ont pas l'heur de leur convenir, comme récemment à Tunis (attention à "la naissance du monde" de Gustave COURBET) 
  • qui agressent violemment qui ne leur convient pas (jeunes juifs à Toulouse, dans le Rhône, etc...)
  • qui reviennent tuer à la kalachnikov les malheureux clients d'une boîte de nuit dont on leur a refusé l'entrée ("Le Théatro" à Lille)
  • qui, installés dans un pays, décrètent que celui-ci leur appartient, ce qui s'est passé au Kosovo. N'omettons pas de rappeler que cet "ôtes toi de là que je m'y mette" a été entériné par les plus hautes instances mondiales.... cela fait peur !  

Alors je dis aux associations des "droits de l'homme" diverses et variées qui pullulent en France :

"Allez donc défendre les droits de l'homme en Chine, Russie, Afrique, Moyen-Orient. Vous seriez vraiment plus utile et là, au moins, vous prendriez des risques..... cela en jetterait plus que dans notre doux pays. 

Je dis aussi à mes compatriotes :

Nous avons déjà laissé nos enfants en butte aux perversions et haines des enfants d'étrangers dans nos écoles, qui sont devenues des lieux de peurs, de vices, d'agressions. Nous n'avons pas réussi à sanctuariser les lieux d'éducation qui sont des lieux d'inculture totale.

Actuellement, nous laissons aussi perpétrer, sans broncher, des atteintes au droit de culte pour les chrétiens d'Orient.

Alors, quand allons nous enfin nous reprendre en mains !

Parce que bientôt, vous qui vous apprêtez à voter pour le mariage homosexuel, vous n'aurez alors plus personne à marier car les "déviants" - comment ils disent - auront été passés par les armes (Hitler l'a bien fait, croyez-vous que les autres vont se gêner ?)

Vous qui râlez parce que vous devez acheter des éthylotests, attendez juste un peu, bientôt vous n'aurez plus de boissons alcoolisées nulle part.

Alors, pour le droit de vote aux étrangers, réfléchissez-y à deux fois.    

   

 

  

 

  

 

 

30 mai 2012

CAPITALISME AGGRAVE

Patrons voyous, délocalisations, mondialisation, crises, bulles.....

Je pense qu'il est temps d'inventer un nouveau délit : celui de capitalisme aggravé. Car enfin :

entre ceux qui échappent à l'impôt; oui...on les connaît, mais laissez-moi vous l'refaire quand même, pour le plaisir :

vedettes de la chanson, du cinéma, du sport, entreprises domiciliées dans des paradis fiscaux (si, si, y en a toujours) et grands groupes industriels enregistrés en tant que "fondations",

entre les zigs aux airs suffisants, parce que "patrons du C.A.C. 40" comme on dit, qui s'octroient des salaires pharamineux tout en mégotant sur ceux des employés de leurs nombreuses entreprises,

et les gros malfaisants qui délocalisent dans le tiers-monde pour ne pas respecter les contraintes environnementales et utiliser une main-d'oeuvre taillable et corvéable à merci,

ce délit a de beaux jours devant lui !

Et pour vous faire prendre bien conscience de la chose, petits coincés du bulbe que vous êtes, je vais vous rappeler, deux faits récents :

  • Deux enflures voulaient s'attirer les faveurs d'un puissant. Alors, au lieu de turbiner sérieusement dans leurs burlingues grand style, ils crurent plus malin de flatter les vices de ce grossium, très grossium et bien salingue, en lui fournissant des souris avec du combustible dans le réchaud, pour satisfaire tous ses bas instincts. Qu'est ce que ça fait pas une quéquette en folie !

Que croyez-vous qu'il arriva ? Le scandale éclata ! Et l'on s'aperçut que des puissants, déjà grassement rétribués et disposant par ailleurs d'un flot d'artiche, s'envoyaient en l'air sur leur temps de travail !  Et pendant ce temps leur personnel, mal payé, turbinait.

C'est du capitalisme très très aggravé et plus encore en l'occurence.

  • Un riche pékin qui refusait de s'occuper du chiare qu'il avait eu avec un mannequin, fut entraîné dans un procès pour paiement d'une pension alimentaire. Il apparut à cette occas' qu'il avait dépensé, en une seule année, plus de 300.000 € en folies diverses. Soit, si l'on fait quelques mesquins calculs "à la louche" et je sais que vous êtes mesquins tous autant que vous êtes :

10 ans du salaire d'un employé à 1.200 € mensuels

ou 21 ans de dépenses au supermarché pour 4 personnes (1.200 € mensuels là aussi)

ou encore 42 ans d'un loyer moyen à 600 €/mois.

Sans préjuger, comme on dit quand on veut faire "genre", des dépenses de ce personnage pour ses demeures, frais de bouche, véhicules (et le jet ? et le yacht ? vous savez combien ça coûte ?) voyages, réceptions, costumes, loisirs, etc....

Alors, et bien que je ne sois ni trotskyste ni anarchiste, je rêve d'un jour où ces gens passeraient devant un Tribunal pour "capitalisme aggravé".

Il y a un socialisme idéologique et un socialisme humaniste et les deux n'ont rien à voir l'un avec l'autre.

Nous ne connaissons que le socialisme idéologique. 

         

 

28 mai 2012

MA LIBERTE

Parce que j'en ai assez d'un pouvoir qui s'arroge le droit de m'imposer ses diktats !

Sur un tabac, exotique et douceâtre, que je ne fumerai plus

j'écrirai ton nom

Sur un raisin, devenu vin, que je ne boirai plus

j'écrirai ton nom

Sur un sel, translucide et craquant, que je n'utiliserai plus

j'écrirai ton nom

Sur un sucre, blanc et fin, dont je n'userai plus

j'écrirai ton nom

Sur une graisse, ivoire et subtile d'un magret, que je ne saucerai plus

j'écrirai ton nom

Sur un chocolat, intense et onctueux, que je ne humerai plus

j'écrirai ton nom

Sur une mie, délicate et légère, que je ne mangerai plus

j'écrirai ton nom

Sur une voiture, puissante et sûre, que je ne conduirai plus

j'écrirai ton nom

Sur le sable d'une plage ensoleillée, où je ne m'exposerai plus

j'écrirai ton nom

 

 

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26 avril 2012

LES GUERRES DU SIECLE

Allons bon ! Maintenant on veut faire la guerre en dentelles !

Allons nous bientôt entendre, sur les théâtres d'opérations, les belligérants se prévenir :

"Désolés mon cher, nous allons vous pilonner"

"Demain nous faisons une incursion, mettez vos petites laines" (nom de code pour les gilets pare-balles)

Comme parfois il faut bien torturer un peu, combien de psychologues faudra-t-il envoyer pour des séances de soutien psychologique aux bourreaux ?

OU ALLONS NOUS !

Personne n'a jamais entendu raconter par les grands-parents (14/18) les parents (39/45) les cousins (l'Algérie) ce qui se passait dans les deux camps ?

Personne n'a jamais vu ce superbe film "L'Armée des Ombres" ?

Personne n'a jamais lu les très nombreux livres sur les guerres, la Résistance, les camps de la mort en Allemagne et j'en passe car, hélas, tous les continents ont eu leur lot d'horreurs.

Alors pourquoi, tout à coup, ces choeurs de pleureuses sur les malheurs des uns et des autres, obligés de subir la cruauté des "Infidèles" ! Et pourquoi grand Dieu, est-ce toujours en défaveur des armées occidentales ? Qui ont souvent été appelées dans ces pays, pour, quelque temps après, être clouées au pilori médiatique.

Peut-on aider à se débarrasser de dictateurs sans tuer ?

Que par malheur une bombe tue des civils et les imprécations contre les Occidentaux se font entendre. Mais qui a inventé le concept de bouclier humain ? Les Palestiniens je crois. Je ne suis plus sûr mais c'était dans cette partie du monde.

Je trouve que c'est trop facile, mais plus encore trop injuste. Ils tendent l'autre joue peut-être ?

Dans ces pays des voix s'élèvent-elles pour pleurer nos nombreux jeunes soldats morts là-bas ?

Dans nos pays des voix s'élèvent-elles pour pleurer nos nombreux otages assassinés (en général, ils sont égorgés)

Depuis le "scandale" des Irakiens tenus en laisse par des soldats américains, j'ai trouvé que la coupe était pleine. Je suis persuadé que les juifs torturés dans les camps allemands, ou ceux sur lesquels le Docteur Mengele pratiquait ses expériences médicales, ou encore les chiliens humiliés - et de quelle ignoble façon - par les bourreaux de Pinochet dans le stade de Santiago du Chili, auraient préféré être "seulement" tenus en laisse.

Alors, un peu de raison et de bon sens, la guerre est la guerre. Juste cela. Mais tout cela.

Et moi, je pose seulement une petite question : "qui sont les pervers qui retournent ainsi les situations" ? 

 

 

2 avril 2012

Adolescents assassins

"Tant qu'il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu'avec les hommes, on a au moins l'excuse d'espérer qu'ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas".

Louis-Ferdinand CELINE

Et bien non mon pauvre Louis-Ferdinand ! Aujourd'hui les enfants sont plus carnes que leurs aînés.

J'en veux pour preuve de trop nombreux faits divers, aux quatre coins du monde.

Ils se harcèlent, se rackettent, se tabassent, se violent, se massacrent, bref se détruisent.

En solitaire ou en bande organisée. Et par tout moyen à leur convenance. Tou y est.

Et dire que l'on se croit encore obligés de leur donner du "soutien psychologique" lorsqu'un drame semble les concerner !

Nous sommes tous plus ou moins conscients que l'éducation a pêché quelque part. Bien sûr.

Mais, d'un autre côté, comme ils se placent dans un monde parallèle, leurs aînés sont-ils si responsables...... après tout ?

Alors, j'ai juste un tout petit souhait. Jeunes ! Réinventez plutôt votre avenir !  

2 avril 2012

AMALGAME, STIGMATISME

Après chaque crime, on nous implore de ne pas y céder. Même à propos des tueries de Montauban et Toulouse.

Pourtant, combien de sentiments négatifs sommes nous en droit de ressentir ?

D'abord, la sidération nous engourdit, puis la haine vient en flots purulents et enfin le dégout devant l'indécence de ces gens (de la barbarie filmée à la famille qui n'y serait pour rien, de la mère soi-disant pétrie de honte au père qui veut porter plainte contre la police; peut être veut-il racheter son abandon) 

Mais qui pratique l'amalgame ? qui stigmatise ? qui s'en prend à nous avec cruauté, sadisme.

Nous sommes haïs juste parcequ'Occidentaux, "infidèles" comme ils disent !

La liste est longue des victimes de leur fanatisme. De..........jusqu'à..........en passant par..........chacun écrira sa liste;

certains - déjà ! - suppliciés devant des caméras.

Chaque mercredi, aux différents Journaux Télévisés, on a une pensée pour combien d'Occidentaux aux mains de ces barbares ?    

Evitons l'angélisme, en sachant au bénéfice de quels monstres nous le gaspillons.

Récemment à l'émission "C'DANS L'AIR" un intervenant a lâché "ils ont la culture du mensonge"

Alors soyons conscients que ces gens ne sont pas mieux que nous.

Amalgame ? Stigmatisme avez-vous dit ?

La France a connu de nombreuses immigrations. Polonaise, Tchèque, Espagnole, Portugaise, sans oublier les boat-people vietnamiens dans les années 70, sans connaître autant de problèmes.

Pourquoi ? Il faudrait peut-être répondre à cette question.

Nous devrions commencer par ne pas avoir honte de ce que nous sommes.

La liberté n'est pas un vice mais une exigence.

La laïcité n'est pas une tare, mais un vivre ensemble.  

L'égalité entre hommes et femmes n'est pas une faiblesse, mais une reconnaissance de qualités complémentaires.

Nous ne sommes pas très religieux peut-être, mais la religiosité peut aussi être hypocrisie.

Libertaires et jouisseurs nous sommes indulgents.

Au lieu de refuser l'amalgame, le stigmatisme, refusons leur haine. Nous ne la méritons pas.

Qui a dit, en parlant de MERAH, le 25 mars 2012 au JT du 20 H de France 2

"il n'a pas été à l'école, mon fils lui y a été. Il s'est drogué, mon fils lui n'a pas touché à la drogue. Il n'a pas été accepté à l'Armée, mon fils lui a été pris dans l'Armée. Il n'a pas été éduqué, mon fils lui a eu une bonne éducation.

Le papa d'un soldat tué par MERAH.   

Qui a dit, en parlant de MERAH, le 26 mars 2012 sur BFM TV et i-télé :

"Cet excrément" et "même les nazis n'ont pas filmé la mort des enfants"

Le papa et le grand-papa de Monsieur SANDLER et de ses deux enfants, assassinés tous les trois !

AMALGAME ? STIGMATISME ? Messieurs à vous l'honneur.....

 

 

19 mars 2012

"les jolis mots"

Aujourd'hui, en lisant un livre datant de 1943 sur la religion, j'ai lu de "jolis mots" si peu usités à présent, voire oubliés du plus grand nombre, tels que : longanimité, résipiscence, acception, fantasmagorie,  pusillanimité, etc...

J'ai fait alors un rapprochement avec ce qui est actuellement dans l'air du temps, à savoir l'appauvrissement programmé de notre belle langue française. Le soi-disant souci de faciliter la compréhension me semble receler de bien mauvaises intentions.

Il est plus simple, n'est-ce pas, de demander aux uns et aux autres - professeurs et élèves - le minimum plutôt que le contraire. L'exigence ne fait plus partie de notre monde, elle a un coût.

La tentation est grande alors, à partir de bonnes raisons, de mettre en oeuvre une bien mauvaise action.

En effet, il est tellement plus facile de manipuler les ignares, de faire tout accepter aux Béotiens, d'enrôler les incultes.

Non, les seuls puissants, dirigeants, influents, ne doivent pas avoir le monopole du savoir, de l'érudition,  bref des "lumières" .

La culture est un bien trop précieux que nous devons nous acharner à faire circuler, qui doit irriguer toutes les strates de la société, afin que ceux qui ne savent pas ne soient pas la proie de ceux qui savent.

Imaginons jusqu'à quel niveau de régression nous pourrions revenir.

Pourquoi pas jusqu'aux onomatopées que nous mettons dans la bouche de nos ancêtres de la préhistoire, après tout le langage SMS n'en n'est pas si éloigné.... car enfin, ce livre est de la génération que nous nommons, si délicatement, "senior" il n'est donc pas si ancien. Or, nous avons déjà beaucoup oublié !

Est-ce vraiment ce que nous voulons pour notre avenir ?

De grâce, si nous aimons notre langue, résistons. Cela me démangeait depuis un moment.  

 

 

 

    

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